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Biodiversité

L’association veut sensibiliser à cette priorité qu’est la préservation des espaces et des espèces. Elle s’efforce de rappeler aux décideurs et au besoin en faisant valoir l’intérêt commun auprès des juridictions, que cette volonté de préservation s’impose au regard des projets à entreprendre. Elle met aussi en garde par rapport à la tendance de tout « valoriser », de faire du business avec le vivant.

Espèces

Faune

Parmi les espèces animales, il y a celles qui font parler d’elles, qui sont communément mises en avant, les « emblématiques ». S’agissant de grandes espèces prédatrices, leur cohabitation avec l’activité d’élevage en montagne demande des efforts d’adaptation importants. 
Il y a aussi les espèces chassables malgré leur raréfaction, pour lesquelles se bat le CEA, comme les galliformes de montagne, l’isard mais aussi le blaireau..
Il y a enfin les espèces ESOD (Espèces Susceptibles d’Occasionner des Dégâts) autrefois appelées nuisibles en Ariège, qui sont généralement ignorées comme le pigeon ramier ou très connues comme le renard et le blaireau, la fouine, la martre, la corneille noire et la pie bavarde, cinq espèces qui se font massacrer , y compris en dehors de la saison de chasse, voire toute l’année.
Le Grand Cormoran est une espèce protégée (en théorie), mais des dérogations autorisant sa destruction sont nombreuses, en particulier en Ariège.

Pour accéder aux infos sur les espèces et aux actions du CEA en faveur de celles-ci, cliquez sur les vignettes.

Nos actions de protection de la faune

Changer le regard sur la faune dite nuisible

Le statut d’Espèce Susceptible d’Occasionner des Dégâts, ESOD, est un classement sans fondement scientifique et les services rendus par les espèces ainsi classées sont des bénéfices négligés.
Une étude scientifique de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité remet les pendules à l’heure sur cette notion et ses conséquences : Lire la synthèse

Tempérer la chasse

Le CEA agit auprès des juridictions administratives pour suspendre les campagnes de chasse aux galliformes de montagne (grand tétras, lagopèdes, perdrix grises), estimant que la chasse à ces espèces en grande difficulté en Ariège est devenue un facteur aggravant du déclin de celles-ci, qu’il faut stopper. 
L’association s’efforce de sensibiliser au scandale qu’est la chasse du cerf au brame avec le commerce des trophées organisé par l’ONF et certaines Acca. Beaucoup de partenaires associatifs ont rejoint cette démarche.
Nous avons demandé l’annulation de l’arrêté préfectoral du 19 mai 2022 fixant les fourchettes des plans de chasse aux grands gibiers pour la campagne 2022/2023 en tant qu’il autorise le prélèvement de 827 isards dans le  département de l’Ariège. 

Flore

Les Pyrénées ariégeoises sont riches d’une diversité floristique puisque l’on comptabilise environ 1700 espèces! Cette diversité provient d’une géologie complexe, du relief et des multiples influences climatiques.
L’orchidée est présente au travers de 60 espèces différentes en Ariège ! Si certaines se font très rares, d’autres sont au contraire très abondantes et nous pouvons les observer dans les prés, et les forêts…
Certaines espèces végétales sont protégées au niveau départemental, voire national. Leur cueillette et leur destruction sont interdites. C’est le cas de la ligrette engainante, de la céraiste des Pyrénées…

Orchis pyramidalis

Cette beauté presque banale, par l’émerveillement qu’elle nous procure, n’est-elle pas à la source de nos motivations ainsi que  la « récompense » de nos actions ?

Papillon sur fleurs d'esparcette

Nos actions pour la flore

Les actions du CEA sont bien souvent dirigées en faveur des habitats, des milieux, que l’on s’efforce de préserver de projets très impactants, voire « toxiques » (refuge-hôtel en altitude, extensions de stations de ski en vallées sauvages,  extensions de carrières, coupes rases, …) et du coup elles sont d’abord en faveur de la flore menacée par les projets que nous contestons.

Le CEA organise des sorties botaniques pour ses adhérents afin de faire découvrir cette richesse floristique exceptionnelle présente sur notre territoire !

Espaces

Le département de l’Ariège est composé de trois grandes zones : la plaine d’Ariège (Nord du département, avec des plaines, collines et de faibles vallons), le piémont pyrénéen (Massif du Plantaurel et collines pré-pyrénéennes inférieures à 1000m), le haut pays ariégeois (les hautes montagnes des Pyrénées dépassant les 1000m d’altitude).
Cette diversité géologique et plusieurs influences climatiques permettent à son territoire d’abriter des espèces de flore et de faune considérées comme emblématiques de l’Ariège.

Forêts

Les forêts ariégeoises sont riches et diversifiées en terme d’habitats et d’espèces, notamment sur la haute chaîne pyrénéenne.
Elles sont exploitées sur la majorité des massifs de montagne, de piémont et de plaine. Pour le CEA, il apparaît nécessaire que les pratiques forestières évoluent dans un souci d’équilibre avec la prise en compte du volet écologique.  Il est nécessaire aussi de  préserver des espaces forestiers de taille conséquente, afin d’assurer leur libre évolution et la tranquillité de la biodiversité associée.

Montagne

Nos montagnes ariégeoises ne sont pas à l’abri des dangers tels que des projets d’aménagements touristiques, l’exploitation de carrières, le sur-tourisme, les impacts du réchauffement climatique… 
Le milieu montagnard se retrouve profondément transformé et des espèces commencent déjà à se faire plus rares voire à disparaitre.  
Nous devons modifier nos pratiques et nous adapter à la Nature, sans quoi nos montagnes, le patrimoine naturel qu’elles abritent et leurs effets bénéfiques sur l’Homme disparaitront de façon irréversible. Nous devons repenser de nouvelles pratiques touristiques aujourd’hui néfastes et désuètes au regard des enjeux environnementaux qui se présentent à nous. 

Cours d'eau

Toutes les formes de vie sur terre dépendent de l’eau. C’est pourquoi la préservation de sa qualité est une priorité pour le CEA.

La protection des cours d’eau est d’une actualité brûlante en Ariège. Notons en particulier la rédaction du SAGE, les projets d’aménagements concernant le lac de Montbel et les gravières de basse Ariège détruisant la nappe phréatique qui alimente Toulouse en eau potable.

Espaces agricoles

Concilier souveraineté alimentaire et préservation du vivant

En Ariège, 308 communes sur 327 sont situées dans l’espace rural. Cet espace abrite 93 000 ariégeois, soit 61% de la population du département. C’est pour cela, que l’Ariège est considéré comme un département principalement rural par rapport aux 52 autres de la France. 
Ces espaces agricoles sont un atout important pour notre territoire, puisque l’agriculture est un secteur qui représente une grande part de l’activité économique en Ariège. 
On y trouve une diversité d’activités agricoles : maraîchage, exploitation bovine, ovine, production de lait et de viandes, polyculture, céréales, semences…Au moins la moitié des terres sont consacrées à l’élevage, le plus souvent extensif, avec les avantages pour l’environnement et le paysage que cela comporte.
Cependant, pour une part, ces espaces, bien que très utiles pour le territoire, peuvent être sujets à des pratiques néfastes pour notre environnement et pour nous-mêmes : monoculture, cultures gourmandes en eau, épandage de pesticides, construction de méthaniseurs, élevage intensif, installations de panneaux agrivoltaïques… Si certains  efforts sont actuellemnt faits par la profession, il demeure que les modes de culture ont encore beaucoup à évoluer pour  répondre notamment aux enjeux environnementaux et de santé tels qu’ils se présentent aujourd’hui.