Le loup, espèce exterminée par l’Homme dans les années 30, a fait son grand retour naturel dans le Mercantour depuis l’Italie dans les années 1990.
Cette espèce est classée comme « protégée » dans la Convention de Berne.
En Ariège, seuls des loups solitaires ont été aperçus récemment.
Aujourd’hui on comptabilise un millier de loups en France. Cela n’est pas suffisant, selon les scientifiques, pour avoir un état de conservation favorable de l’espèce.
De plus, cette espèce fait l’objet de tirs de régulation (tirs de défense simples, tirs de défense renforcés, et tirs de prélèvement) pour lutter contre les attaques sur les troupeaux. Cependant, l’efficacité de ces tirs n’a pas été prouvée, bien au contraire, ils seraient plutôt contre-productifs.
Le loup bénéficie d’un Plan National d’Action 2024-2029 qui assure de meilleures indemnisations des éleveurs en cas de prédation, une meilleure prise en charge des moyens de protection (bergers, clôtures électrifiées, chiens Patou). Or ce plan loup assouplit les conditions de tirs de régulation par des mesures souhaitées par les éleveurs que contestent devant le Conseil d’Etat les associations ASPAS, Ferus, FNE, Humanité et biodiversité, LPO.
L’Etat autorise l’abattage de 19 % de la population de loups chaque année.
Des actions concrètes devront être mises en place afin d’assurer leur survie et éviter une nouvelle extermination.