Le cerf Elaphe fait l’objet d’un plan de chasse obligatoire depuis 1979.
Cette règlementation survient dans un objectif de régulation de l’espèce et de meilleure gestion des forêts.
Cependant, la chasse de cette espèce est autorisée durant la période de reproduction (le brame), c’est à dire lorsque le cerf est dans un état de vulnérabilité.
Le CEA, avec d’autres collectifs, s’oppose à cette pratique jugée « trop facile » qui ne laisse aucune chance à l’espèce.
Le « chasseur », en quête de trophée (la tête du cerf découpée sur la bête abattue est emportée pour être empaillée afin d’orner un mur de salon…) a également le droit de tirer sur les plus beaux spécimens de cerfs bramant en s’acquittant d’une taxe de prélèvement alimentant soit les caisses de l’ONF, organisateur de cette pratique éhontée dans les forêts domaniales, soit les caisses des Associations de chasse, qui sous-traitent cette chasse au trophée à des riches étrangers, sur des terrains privés.
Sans oublier certaines organisations privées qui exploitent la filière touristique pour une clientèle toujours en recherche de sensations.
En septembre 2021, le CEA avait initié une pétition nationale « STOP A LA CHASSE DU CERF AU BRAME ! » avec le soutien de l’ASPAS, qui avait recueilli plus de 70 000 signatures.
Lien vers la « Pétition CEA stop à la chasse du cerf au brame », 10/09/21 : https://comite-ecologique-ariegeois.org/
Aussi, via l’association de protection par le droit, l’APRAD, nous avons fait passer à Reporterre et à une liste d’autres médias, une tribune en défense du cerf au brame contre la chasse, y compris la chasse aux trophées, dont il est victime chaque année. Presqu’une douzaine d’associations nationales dont l’ASPAS et ONE VOICE, ont accepté de signer cette tribune avec le CEA. Notre tribune est parue le 16 octobre : https://reporterre.net/
Nous tenons à préciser que notre demande porte sur l’interdiction de la chasse du cerf au brame (dans l’action du brame) et non pas sur la chasse du cerf pendant le brame comme parfois écrit.