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vendredi 31 mai 2019
Bol d’air au Port de l’Hers, des particules de plastique pénètrent dans vos poumons
Un grand bol d’air au Port de l’Hers et ce sont des dizaine de particules de plastique qui pénètrent dans vos poumons !
C’est la Gazette Ariègeoise qui publie l’information provenant du laboratoire toulousain Ecolab
Et la conclusion est là : loin des grands centres urbains, on peut observer le dépôt de 365 particules de plastiques par mètre carré chaque jour, apportés par le vent, les précipitations…Ces particules sont microscopiques : la moitié de la récolte est constituée de particules inférieures à 25 microns (la moitié du diamètre d’un cheveu).
Le début de l’étude (publiée en anglais) dans Nature Geo Science :
Les déchets plastiques sont un problème mondial de plus en plus important et l’un des principaux défis environnementaux de cette génération. Les microplastiques ont atteint les océans via le transport fluvial à l’échelle mondiale. À l’exception de deux mégapoles, Paris (France) et Dongguan (Chine), les informations sur le dépôt ou le transport de microplastiques dans l’atmosphère sont insuffisantes. Nous présentons ici les observations de dépôts de microplastiques atmosphériques dans un bassin de montagne vierge et éloigné (Pyrénées françaises). Nous avons analysé des échantillons prélevés sur une période de cinq mois représentant les dépôts atmosphériques humides et secs, et avons identifié des fibres d’une longueur maximale de 750 µm et des fragments jusqu’à 300 µm sous forme de microplastiques. Nous documentons les comptes quotidiens relatifs de 249 fragments, 73 films et 44 fibres par mètre carré qui se sont déposés sur le bassin versant. Une analyse de trajectoire de masse d’air montre le transport de microplastiques dans l’atmosphère sur une distance allant jusqu’à 95 km. Nous suggérons que les microplastiques peuvent atteindre et affecter les zones isolées et peu peuplées par le biais du transport atmosphérique.
Cela pourrait expliquer aussi pourquoi les gens qui ont par ailleurs une alimentation saine ont des taux de glyphosate dans le sang incompréhensibles. Ces particules doivent aussi voyager dans l’air comme les plastiques.