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samedi 4 juillet 2020
C’était le 4 Juillet 2020 place Saint Etienne à Toulouse.
Le rassemblement pour défendre la présence de l’ours dans les pyrénées
Rassemblement organisé par :
Animal Cross, Comité Ecologique Ariégeois, FERUS, FIEP Groupe ours Pyrénées, FNE Midi-Pyrénées, LPO, Pays de l’ours-ADET, SFEPM,
Avec le soutien de : Altaïr Nature, ASPAS, FNE national, FNE 65, Mountain Wilderness, Nature Comminges, Nature en Occitanie, SNPN, WWF France.
C’était important de démontrer que les chasseurs et les éleveurs dans les Pyrénées et en Ariège en particulier ne font pas la loi, que la montagne ne leur appartient pas, qu’une large majorité d’habitants souhaitent une coexistence pacifique entre le pastoralisme et le monde sauvage.
Il fallait que la préfecture sache également que nous ne lâcherons rien (sauf des ours !), que nous sommes déterminés à tout faire pour empêcher que quelques excités provoquent l’échec des décisions européenne sur la préservation de la faune sauvage.
Nous étions plusieurs centaines sur place à partir de 11h et 14.000 via la manifestation virtuelle entre 9h et 11h.
C’est un succès, l’ambiance calme, pacifique et résolue a donnée une image sereine de notre volonté de réussir la cohabitation dans les Pyrénées entre le pastoralisme et la faune sauvage, la différence de ton et de méthode avec ceux qui la refusent est flagrante, nous avons réussis !
une délégation de 5 représentants associatifs* s’est rendue en préfecture vers 11h30 pour rencontrer le préfet.
C’est au secrétaire général que la délégation a présenté les principales revendications du rassemblement à savoir :
Une enquête sérieuse pour identifier les responsables et les éventuels complices, et des condamnations exemplaires ; une surveillance efficace pour éviter d’autres destructions. Contrôle renforcé sur la détention, la circulation et l’utilisation des armes, tant durant la période de chasse qu’en dehors.
Un rappel aux élus locaux de ne pas cautionner, par leurs propos, des actes délictueux illégaux.
Le remplacement immédiat de l’ours tué de la main de l’homme, conformément à l’engagement écrit de l’Etat (Plan ours 2018-2028), afin de ne pas donner raison au(x) braconnier(s) ;
De ne plus autoriser les effarouchements inutiles et dangereux sur des ours normaux et de cesser la démagogie des indemnisations laxistes sans véritable preuve de la responsabilité de l’ours.
Une politique enfin claire et ferme de restauration de la population d’ours, comme l’imposent les lois européennes et nationales.
Le représentant de l’état a plutôt été à l’écoute et parfois même étonné de l’expertise des intervenants, reconnaissant des propos justes et crédibles. Surpris également de la procédure de télémanifestation lorsque le chiffre de 14 000 participations en soutien lui a été annoncé.
En réponse, il a précisé que l’entretien ferait l’objet d’une note pour le ministère et que dans tous les cas, l’état respecterait ses engagements quelques soient les oppositions.
Concernant le remplacement de l’ours abattu et conformément au plan ours 2018/2028, l’état envisagerait déjà la mise à l’étude d’une procédure ???
Que l’enquête en cours sera menée le temps qu’il faudra pour retrouver le ou les coupables.