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dimanche 15 septembre 2019
Après le 4e festival du film Nature par le CEA animé par le Gypaète Barbu
Quand le CEA ouvre les débats.
Dimanche 8 Septembre à la salle multimédia du Mas d’Azil, 10h du matin : l’ambiance est sereine et attentive ; un groupe important se presse devant l’entrée de la salle ; la première projection de la journée va avoir lieu : « La Fabuleuse Histoire du gypaète », d’Anne et Erik Lapied. Las, la salle se remplit trop vite, il faut refuser du monde, mais heureusement 3 autres films attendent les retardataires...
Le 4ème festival du film nature organisé par le CEA, « Secrets des cimes » vient de commencer...
L’ambiance est chaleureuse, on sent une complicité, une sympathie réciproque entre les organisateurs, les bénévoles et les spectateurs qui donnent un ton particulier à cette journée. Au dire des visiteurs de ce 8 septembre, le CEA ne semble pas être celui "qui dit non à tout !", qui "refuse le dialogue !" et "cherche à détruire le mode de vie ancestral des Ariégeois" dont l’affublent certains détracteurs. Tant mieux ! C’est en effet notre credo : pas d’oppositions systématiques mais relever ce qui n’est pas cohérent avec le respect de la nature et la prise en compte de la biodiversité.
Chaque projection de films : La fabuleuse histoire du Gypaète, des époux Lapied, « Les Gardes du gypaète », de Philippe Perron, « Origines, la faune venue du froid », de Daniel Rodrigues, « Une Vie de lièvre variable », de Frank Neveu, donne lieu à un débat avec des intervenants pointus sur les rapaces mais aussi plus largement sur le monde sauvage de nos cimes Pyrénéennes, l’équilibre naturel entre proies et prédateurs, l’évolution en marche du fait de l’empreinte croissante de l’homme et des changements climatiques.
Pas de fausses notes, pas d’empoignades ni d’invectives, le consensus est fort entre tous. C’est l’admiration devant les merveilles du monde naturel sauvage qui est présent dans ce lieu culturel du Mas d’Azil. Et l’envie de voir les mesures de protection s’amplifier pour retrouver des montagnes vivantes de leur vie propre.
A l’extérieur de la salle multimédia, des assiettes, des boissons étaient proposées, des stands, des livres, de la documentation et une expo à l’étage. Tout ceci a permis les échanges entre tous et l’approfondissement des connaissances des petits et des grands.
Bref, une journée très réussie, comme on voudrait en connaître plus, le sentiment que la défense de l’environnement n’est plus l’apanage de quelques-uns mais devient l’affaire de tous.
Les organisateurs et les bénévoles étaient sur les rotules en fin de journée, mais satisfaits du résultat de leur travail. Merci à eux de tout cœur !
Nous espérons que ce festival puisse continuer d’année en année, même si cela demande une énergie considérable à mettre en œuvre.
Nous remercions très chaleureusement nos partenaires et soutiens pour cette manifestation : Mr le maire du Mas d’Azil pour la mise à disposition de la salle multimédia, la BIOCOOP de St Girons, les Foyers Ruraux du Mas d’Azil et de Castelnau Durban, le PNP (Parc National des Pyrénées), la LPO pour cette magnifique exposition centrée sur le Gypaète.
Nous remercions également Patrick Boussieux, Laurent Nedelec et Hadrien Brasseur qui ont rehaussé de leurs œuvres, les cimaises de la salle d’exposition et témoigné de la faune sauvage des Pyrénées auprès du public ravi et enfin Julien Garric de l’ANA et Thierry de Noblens de FNE MP qui ont assuré à leur tour avec Laurent Nedelec les débats de fins de films.
Merci à toutes et tous et à l’année prochaine !