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mardi 2 février 2021
Moteur à hydrogène : qui va y gagner ? Le climat et la nature ou l’industrie nucléaire ?
Ancien titre de l’article "Moteur à hydrogène : ça marche ! Et un bateau qui navigue à l’eau de mer, aussi !"
Lorsque nous avons écrit cet article en 2017, les moteurs à hydrogène faisaient figure de trouvaille géniale puisqu’on se passait des énergies fossiles et qu’on augmentait le rendement de ces moteurs.
Oui, mais...
MàJ 02/02/2021 - Lorsque nous avons écrit cet article en 2017, les moteurs à hydrogène faisaient figure de trouvaille géniale puisqu’on se passait des énergies fossiles et qu’on augmentait le rendement de ces moteurs.
Oui, mais...
C’était sans compter avec les dérives de cette technologie, aveuglés qu’on était par leur performance brute et ponctuelle.
En effet, l’hydrogène fossile (captée dans la nature) est très insuffisante pour alimenter des centaines de millions de véhicules dans le monde. Il faut donc la produire au fur et à mesure dans le véhicule par un système d’électrolyse. C’est à dire par l’action de l’électricité sur l’eau. H²O se décompose en hydrogène (H²) et oxygène (O) par action électrolytique.
En 2021, l’Europe et donc la France se lancent dans un plan faramineux de moteurs à hydrogène. Ce qui a pour conséquence de remettre l’énergie nucléaire dans les rails. Car où trouver assez d’énergie électrique pour ces centaines de millions de véhicules sinon grâce au nucléaire ? Le plan hydrogène français entérine discrètement la relance du nucléaire
Ce n’est donc pas un hasard si le groupe nucléaire Areva figure en bonne place parmi les membres de l’association France Hydrogène, aux côtés de Total et d’Air Liquide
Mais je vous renvoie aux 3 volets sur le sujet du média REPORTERRE Ici, ici et ici
28 janvier 2017
Un moteur 100% hydrogène c’est ce qu’a prouvé Angi Le Floch il y a 10 ans. Quelques médias en ont parlé mais l’information était trop révolutionnaire et a été immédiatement muselée. Son invention de l’époque (qu’il appelle technologie de rupture) est mise en réserve pour des temps plus compréhensifs et accueillants.
Le Breton a pourtant persévéré ; à tel point qu’il a fondé deux sociétés et qu’il commercialise d’ores et déjà de grosses unités de production d’énergie à bas coût et des bateaux qui, s’ils ne sont pas aussi révolutionnaires que celui présenté il y a 10 ans, sont très performants en motorisation et carénage.
Plusieurs technologies sont présentes dans les machines développées par l’inventeur. En gros, là où les moteurs classiques ont un rendement de 35% environ, le reliquat étant perdu en chaleur inutilisée, chez Le Floch on atteint un rendement de 75% environ.
Son invention repose justement dans la récupération de la chaleur induite par la 1ère combustion, de la transformer en électricité qui permet l’électrolyse de l’eau (H2 +O) avec l’hydrogène directement réinjecté dans le moteur qui, à ce moment-là utilise moins de carburant et le cycle continue.
Mais le mieux c’est de lire l’article ci-contre que Nexus lui consacre et que j’ai scanné pour vous en PDF.
Sur internet : ici, ici et ici.
Angi le Floch dans le Télégramme de Brest : « La grande innovation réside dans l’absence de réservoir d’essence. J’ai développé un générateur autonome de 50.000 volts qui produit, à partir de l’eau de mer qu’il pompe, l’hydrogène qui alimente le moteur. Il n’y a aucun rejet d’oxyde de carbone ni de résidus polluants et on n’a plus besoin de passer à la pompe, une autonomie illimitée ».